Un gars et sa p’tite voix – Partie 2

Naissance d’une p’tite voix

Bien que j’étais déjà conscient que la réalité ne se limite pas à ce que l’ont peut percevoir avec nos cinq sens, cette incursion dans, ce que l’on appelait à l’époque le new age, m’a fait prendre conscience de tout cet univers qui nous échappe, généralement catalogué de monde invisible ou astral.

Bien que ces nouvelles « connaissances » m’ont incité à de l’introspection et à un sérieux travail intérieur, cheminement qui m’a grandement permis de murir, le tout a prix une tournure plus « sérieuse » où, suite à une de mes lectures, j’ai essayé de développé mon intuition ou, encore mieux, mon ressenti.

Dans l’ouvrage en question, en fait je crois sous toute réserves que c’était La Prophétie des Andes, il était suggéré de se poser une question et de porter attention à notre corps, voir si on ressentait un semblant de réponse via une sensation. Trouvant l’exercice un peu abstrait, j’ai développé ma propre façon de communiquer qui, à ma grande surprise, semblait fonctionner, quoique ce ne fut pas instantané.

Ladite façon de procéder était relativement simple. Je posais une question et, pour faciliter la « communication », je suggérais deux choix de réponse, généralement « oui » ou « non’, et j’essayais de voir si je « ressentais » quelque chose selon l’une des réponses. Je ne me souviens plus combien de temps s’est déroulé avant des résultats soient « concluants », mais il me semble que ce ne fut pas très long.

Ce que je ressentais en fait était une espèce de pression au niveau du thorax. Pression qui provenait de l’intérieur, et non de l’extérieur. Un peu comme si mon âme appliquait une pression pour m’indiquer la réponse. Conscient que tout cela peut sembler très abstrait, je vous donne un exemple.

Admettons que j’avais une décision à prendre, et que j’avais besoin d’un second opinion. Je posais ma question et, suite à cela, je donnais mon choix de réponses. Si je ressentais ladite sensation physique après avoir dit « oui », et bien ça m’indiquait que leur réponse était, effectivement, oui, et ainsi de suite.

Mes choix de réponses ne se limitaient qu’à « oui », « non » et « ça dépend » car, faut comprendre que mes facultés étaient très limitées, et que je voulais garder ça le plus simple possible.

Bien que la sensation en question se voulait de plus en plus distingue au fil du temps, et qu’à mes yeux il m’apparaissait de plus en plus clair que ce n’était pas le fruit de mon imagination, je n’accordais pas énormément d’importance à ce semblant de don que j’avais cultivé. En fait, je n’avais recours à cette pratique qu’à l’occasion car, pour moi, c’était au même calibre que lorsque l’on fait pile ou face à l’aide d’une pièce de monnaie.

Il en fut ainsi pendant plus de 20 ans, du moins jusqu’à l’arrivée d’une certaine pandémie… 😷

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