Lendemain de veille

Fatigué de toujours maintenir ma tête hors de l’eau, fatigué de lutter contre cette anxiété qui m’envahit, et fatigué de cette peur omniprésente, j’ai décidé hier soir de mettre un terme à ma souffrance!

Eh oui. Hier soir j’ai pris la décision de mettre fin à mes jours. Faut savoir que ça faisait 3 jours que ça me trottait. Juste assez de temps pour planifier mon affaire.

Dans un premier temps, j’ai écrit deux lettres d’adieu, soit à une de mes amis et une à mon employeur. Lettres que j’ai épinglé contre la porte d’entrée, histoire de ne pas les manquer.

J’ai également pris le temps de rédiger des messages pour diriger les pauvres gens qui se retrouverait là.

Pour conclure, j’ai changé le message d’accueil de mon téléphone avec un texte du genre « Nous sommes le 3 novembre 2022, et si vous écouter ce message, c’est parce que je me suis enlevé la vie… »

Il restait une autre étape à faire, soit canceller mes divers abonnement du genre Netflix, Spotify, Microsoft, etc.

Après avoir passé un peu de temps avec ma belle Rosie, je decide que c’est l’heure ou jamais!

Je me dirige vers la salle de bain, équipé d’une lame rasoir et de mon costume de bain, histoire de me garder une petite gêne.

Je fais couler mon bain en m’assurant que l’eau est bien chaude. Je profite de ce temps pour me raser, histoire d’être présentable quand même.

C’est alors que je m’installe nerveusement dans le bain. La température de l’eau est parfaite.

Prenant mon courage à deux mains, je saisis la lame de rasoir et je la dirige vers mon poignet gauche. Inutile de vous dire que je suis nerveux. Après plusieurs secondes à contempler la lame, je prends une grande inspiration et je fait une première entaille à mon poignet. Ça saigne, mais timidement. Je décide alors de faire une autre entaille mais cette fois ci en appuyant d’avantage, mais encore là ça saigne, mais très lentement.

Je décide alors de m’attaquer a mon autre poignet, mais encore là sans effusion de sang, et cela même si j’appuie fort avec ma lame. Exaspéré, je sort du bain pour aller chercher une deuxième lame, mais les résultats restent les mêmes! Déçu et n’y comprenant rien, je décide d’abdiquer.

Mon idée de base était de panser mes plaies, et d’aller travailler le lendemain comme si de rien n’était. Sauf qu’il y avait un détail gênant : mes incisions sur mes poignets! Impossible de les dissimuler sans que ça a l’air louche. De plus, je crois que ça aurait mal passé auprès de certaines personnes de savoir que je n’aurai pas chercher d’aide après un tel geste! J’ai alors décidé de me rendre au CHUM pour qu’ils puissent examiner mes lacérations.

La prochaine étape sera probablement un transfert à l’hôpital Hypolite-Lafontaine pour un séjour qui selon moi, pourrait durer 2 semaines.

C’est tout pour l’instant.

Portez-vous bien!

Un gars et sa p’tite voix – Partie 4

Conclusion

Avant de conclure ce récit, une dernière petite vidéo.

P’tite voix ou pas, je ne connais pas l’avenir mais, au moment où j’écris ces lignes, je n’ai plus l’intention d’aborder le sujet car, pour être honnête, ça me faire revivre certains trucs pas toujours plaisant, et je crois que c’est préférable si je veux passer à un autre chapitre de ma vie.

Cela dit, si on se croise et vous voulez en jaser ça va me faire plaisir, mais pour ce qui est de mon blogue, je ne pense pas revenir sur le sujet, mais bon… Qui sait! 😉

Comme disait ma maman, que sera sera!

Merci de m’avoir lu, et portez-vous bien!

Un gars et sa p’tite voix – Partie 3

Avant de continuer ce récit…

2018 fut pour moi une année très éprouvante et très salutaire.

Éprouvante car du jour au lendemain, mon petit monde s’est écroulé (mort de ma chatte Mae-West, etc.), mais salutaire car ces épreuves ont permis à l’univers de m’inciter à plonger dans de vieilles blessures qui, au fil des années, s’étaient sérieusement infectées car, et je me dois de le préciser, pour moi il est clair que tout ce qui m’est arrivé cette année là fut orchestré par mon âme qui, bien malgré « moi », a décidé d’enclancher un processus de guérison.

Processus qui fut à la fois douloureux et soulageant, comme une plaie infectée que l’ont désinfecte. Pour plus de détails, voir la vidéo ci-dessous.

Suite à cela, 2019 fut une année relativement « paisible », et cela malgré l’arrivée du COVID car, comme plusieurs, je pensais que tout cela allait durer que quelques mois… 🙄

Durant cette période, il m’arrivait à l’occasion de jouer à pile-ou-face avec mon âme, mais pas plus que par le passé. Il en fut ainsi jusqu’au mois de juillet 2021, où je suis tombé par hasard sur une vidéo de Aurore Rogiers qui, pour ceux qui l’ignorent, est une « médium » qui, selon moi, n’est pas un charlatant ou quoi que ce soit de la sorte. En fait, c’est l’une des rares médiums en qui je fais totalement confiance, et cela indépendamment si je me sens interpellé ou pas par ses propos.

Dans ladite vidéo, Aurore faisait une canalisation dont les propos correspondaient presque mot à mot avec mes impressions du moment sur la pandémie, chose qui m’a secoué car, sans tomber dans les détails, mes croyances sur ladite pandémie sont, comment dirais-je, « particulières »! 😉

Intrigué par cette drôle de « coïncidence », je me suis dit que j’étais peut-être plus réceptif que je le pensais. Peut-être que j’avais le potentiel de communiquer avec l’au-delà sans me limiter à des « oui » ou des « non ».

C’est en forgeant que l’on devient forgeron

Ne sachant pas trop comment procéder, je me suis dit pourquoi pas opter pour mon mode de communication actuel, mais avec plus de choix de réponses et, surtout, voir si je recevais des semblant de messages.

Au début ce n’était ce n’était que des impressions, voir des wild guess, mais à la longue j’en suis venu à percevoir des « mots », voir même des « phrases ». J’opte pour des guillemets, car il ne s’agit pas de voix ou quoi que ce soit de la sorte, mais plutôt de quelque chose qui s’apparente à des « pensées », mais qui ne proviennent pas de mon mental. C’est difficile à expliquer, mais c’est la meilleure description que je peux en faire.

Je n’ai malheureusement pas d’exemples concrets à vous donner, surtout pas en quelques lignes, mais à plusieurs reprises j’ai eu la chance de constater que ces « pensées » n’étaient pas le fruit de mon imagination, ni des signes de psychose, mais vous aller devoir vous fiez à ma parole. De toutes façons, mon but n’est pas de vous convaincre de quoi que ce soit. Ce qui est important, c’est que vous compreniez que MOI j’y crois, et cela sans l’ombre d’un doute.

Pour le reste, gâtez vous avec la vidéo ci-dessous… 😉

Pour le reste, va falloir attendre le prochain chapitre qui, du moins pour l’instant, risque d’être la conclusion de mon récit.

Un gars et sa p’tite voix – Partie 2

Naissance d’une p’tite voix

Bien que j’étais déjà conscient que la réalité ne se limite pas à ce que l’ont peut percevoir avec nos cinq sens, cette incursion dans, ce que l’on appelait à l’époque le new age, m’a fait prendre conscience de tout cet univers qui nous échappe, généralement catalogué de monde invisible ou astral.

Bien que ces nouvelles « connaissances » m’ont incité à de l’introspection et à un sérieux travail intérieur, cheminement qui m’a grandement permis de murir, le tout a prix une tournure plus « sérieuse » où, suite à une de mes lectures, j’ai essayé de développé mon intuition ou, encore mieux, mon ressenti.

Dans l’ouvrage en question, en fait je crois sous toute réserves que c’était La Prophétie des Andes, il était suggéré de se poser une question et de porter attention à notre corps, voir si on ressentait un semblant de réponse via une sensation. Trouvant l’exercice un peu abstrait, j’ai développé ma propre façon de communiquer qui, à ma grande surprise, semblait fonctionner, quoique ce ne fut pas instantané.

Ladite façon de procéder était relativement simple. Je posais une question et, pour faciliter la « communication », je suggérais deux choix de réponse, généralement « oui » ou « non’, et j’essayais de voir si je « ressentais » quelque chose selon l’une des réponses. Je ne me souviens plus combien de temps s’est déroulé avant des résultats soient « concluants », mais il me semble que ce ne fut pas très long.

Ce que je ressentais en fait était une espèce de pression au niveau du thorax. Pression qui provenait de l’intérieur, et non de l’extérieur. Un peu comme si mon âme appliquait une pression pour m’indiquer la réponse. Conscient que tout cela peut sembler très abstrait, je vous donne un exemple.

Admettons que j’avais une décision à prendre, et que j’avais besoin d’un second opinion. Je posais ma question et, suite à cela, je donnais mon choix de réponses. Si je ressentais ladite sensation physique après avoir dit « oui », et bien ça m’indiquait que leur réponse était, effectivement, oui, et ainsi de suite.

Mes choix de réponses ne se limitaient qu’à « oui », « non » et « ça dépend » car, faut comprendre que mes facultés étaient très limitées, et que je voulais garder ça le plus simple possible.

Bien que la sensation en question se voulait de plus en plus distingue au fil du temps, et qu’à mes yeux il m’apparaissait de plus en plus clair que ce n’était pas le fruit de mon imagination, je n’accordais pas énormément d’importance à ce semblant de don que j’avais cultivé. En fait, je n’avais recours à cette pratique qu’à l’occasion car, pour moi, c’était au même calibre que lorsque l’on fait pile ou face à l’aide d’une pièce de monnaie.

Il en fut ainsi pendant plus de 20 ans, du moins jusqu’à l’arrivée d’une certaine pandémie… 😷

Un gars et sa p’tite voix – Partie 1

« P’tite voix »: (n.f.) Entité qui communique avec moi, parfois physiquement, parfois via mes « pensées », mais qui a tendance à se distinguer de ces dernières en s’exprimant à la deuxième personne du singulier.

Nous sommes le 29 octobre 2021, soit il y a quelques mois. Je suis inconfortablement alité sur une civière dans un corridor de l’urgence de l’hôpital Louis-Hyppolite Lafontaine qui, pour ceux qui l’ignorent, est un centre hospitalier spécialisé en soins psychiatrique situé dans l’est de Montréal.

12 heures auparavant, à bout d’être persécuté par une entité qui, selon ses propres « paroles », attendait impatiemment que je mette fin à mes jours, j’étais assis dans mon bain, tenant entre mes doigts une lame de rasoir.

Comme vous l’aurez deviné, ma soif de vivre étant plus forte que ma volonté de mourir, je n’ai pas passé à l’acte et, craignant de plus en plus de devenir fou, je me suis dit que je préférais prendre le risque de passer le reste de mes jours dans une chambre capitonnée, plutôt que de m’endormir à jamais en voyant l’eau de mon bain virer au rouge écarlate.

Petit flashback d’usage…

Bien que j’ai été élevé dans une école régie par des religieux, je n’ai pas toujours été « croyant ». En fait, comme plusieurs, un jour je me suis dit « Si Dieu existait vraiment, il n’aurai jamais permis à Hitler de faire ce qu’il a fait! » et, du jour au lendemain, je suis devenu athée. La tout a par contre changé en 1978.

Lors d’une nuit d’octobre de ladite année, ma mère étant sérieusement malade depuis des années (dépression, schizophrénie, etc.), a décidé de mettre fin à son calvaire en s’immolant et, son état tant critique suite à des brûlures au 3ème degré sur la majorité de son corps, ses heures étaient comptées. Compte tenu de mon jeune âge et de la gravité de son état (et de son apparence), il me fut fortement déconseillé d’aller la voir alors qu’elle luttait contre la mort.

Cette nuit là, je me suis réveillé vers 00:30 avec la sensation d’avoir ressenti une brise ou un courant d’air. Je me souviens d’avoir regardé si la fenêtre était ouverte et, constatant qu’il n’en était rien, d’avoir regardé l’heure en me disant « Maman vient de mourir et elle est passé me dire aurevoir! », et je me suis rendormi.

Sans surprise, on m’a appris sont décès à mon réveil mais, à ce moment là, je n’avais aucun souvenir de sa « visite », somnolence oblige.

Quelques jours plus tard, soit lors de la cérémonie funéraire, je fut attiré par la présence d’un arrangement floral en forme d’horloge grand-père. Intrigué par la chose, on m’a alors dit que ledit arrangement fut commandé par mes grands-parents, et qu’il indiquait l’heure de la mort de ma mère. C’est alors que le souvenir de sa visite m’est revenu car, comme vous l’avez probablement deviné, l’heure indiqué était exactement la même que celle que j’avais vu sur mon cadran!

Depuis ce temps, il ne subsiste aucun doute dans ma tête, soit qu’il y a quelque chose après la mort!

Cela dit, même si j’étais dorénavant un croyant pur et dur, je n’étais pas « pratiquant » pour autant. En fait, la religion et la spiritualité n’occupait pas vraiment de place dans ma vie. Du mois jusqu’à l’âge approximative de 30 ans.

Le début d’un éveil

Nous somme en août 1995. J’étais dans un autobus en direction de mon amie Marie-Pierre (nom fictif) et, je me souviens pas trop pourquoi je me sentais ainsi, mais j’ai demandé à l’univers de devenir une « meilleure personne » car, à ce moment là, je me considérais comme étant une personne sans émotions, incapable de bienveillance ni d’amour. Je ne dis pas qu’il en était ainsi, mais c’est comme ça que je me sentais.

Bien que je connaissais Marie-Pierre depuis un certain temps, je n’avais jamais été chez elle. Si ma mémoire est bonne, une des raisons pour cette visite était qu’elle me tire aux cartes.

Bien que j’étais déjà conscient du coté « ésotérique » de mon amie, j’ai réalisé que ses connaissances en la matière étaient vaste. Cette visite fut, entre autre, mon introduction à un monde que j’ignorais, soit celui de la spiritualité qui, en passant, ne doit pas être confondu avec « religion », erreur que plusieurs personnes font.

Comme prévu, elle m’a tiré aux cartes. Je ne me souviens plus des détails, mais suite à sa lecture qui comprenait son lot de « coïncidences » et de synchronicités, j’ai réalisé (et ressenti) que quelque chose se passait, et que via mon amie, l’univers m’indiquait le chemin pour devenir une « meilleure personne », soit celui de la spiritualité.

Voulant en apprendre plus sur cet univers inspirant, je suis reparti de chez elle avec quelques suggestions de lecture (dont entre autre « La Vie des Maîtres ») et, pas plus tard que le lendemain, je ressortais de la défunte librairie Nouvel Âge qui, lors de sa première incarnation, était située sur la rue St-Denis, avec environ $200 de livres, dont entre autre quelques oeuvres maitresses, soit « La Vie des Maîtres », « La Prophétie des Andes » et, surtout, « Le Guerrier Pacifique » et « Conversations avec Dieu » qui, à eux deux, sont jusqu’à ce jour le palier de mon parcours spirituel.

Dès lors ma vie a changée à tout jamais et, pour cela, je serai éternellement reconnaissant à mon amie!!